Fracture de stress du fémur : case report et revue de la littérature
Auteurs : TOGNINALLI D1Le but de cette étude est de montrer trois cas de fracture de stress du fémur ayant une présentation et une étiologie différentes. La première patiente, une coureuse de fond âgée de 38 ans ayant repris un entraînement intensif après une période d'inactivité prolongée, se plaint de douleurs invalidantes à la cuisse gauche. A la scintigraphie (99Tc) elle présente une hypercaptation au fémur gauche. La guérison est obtenue avec un traitement conservateur. Dans le deuxième cas un homme âgé de 56 ans, passionné de randonnée, est hospitalisé en urgence à cause d'une fracture déplacée transverse du tiers proximal du fémur sur un traumatisme mineur (chute de sa hauteur). L'analyse des clichés permet de détecter une fracture de stress préexistante. La troisième patiente, une femme de 44 ans chez qui sont connues depuis des années des altérations osseuses de type zones de Looser au niveau des deux fémurs proximaux (à cause d'un trouble héréditaire dominant avec tubulopathie rénale proximale et perte sélective du phopshore). souffre de l'aggravation de douleurs, devenues invalidantes. à la cuisse droite. En présence d'une fracture de stress pathologique quasi complète mais non déplacée, elle va bénéficier d'une stabilisation chirurgicale par plaque. La présence d'une douleur de la cuisse chez une personne physiquement active doit imposer la recherche d'une éventuelle fracture de stress en raison des complications majeures qui pourraient apparaître si un traitement efficace n'est pas introduit.