Une des productions les plus critiquées à l'heure actuelle est celle des veaux de boucherie. Ces animaux sont élevés dans des milieux jugés artificiels par beaucoup d'entre nous. De fait, l'isolement social, le manque de place, l'absence de tétée et l'absence d'aliments solides sont autant de facteurs qui affectent le bien-être des veaux. De plus, le soigneur, par ses gestes quotidiens auprès des animaux, détermine une part importante de la réactivité des veaux lors de manipulations. Des améliorations des conditions de vie des veaux de boucherie semblent possible. L'élargissement des cases individuelles, le logement en groupes stables, la complémentation avec un aliment contenant des fibres, la mise à disposition d'objets à téter peuvent être proposés. Certaines de ces mesures sont d'ailleurs rendues obligatoires par la réglementation.