8 à 12 % des femmes ont des bouffées de chaleur alors qu'elle sont encore bien réglées. Les bouffées comme en ménopause sont dues à des perturbations de la neurotransmission incriminant les systèmes noradrénergique, dopaminergique, opioidergique et serotoninergique. L'existence de bouffées de chaleur ne justifie aucune investigation mais un interrogatoire permettant d'appréhender l'ensemble des troubles existants ce qui facilitera une prise en charge rendue toutefois difficile par les variations de l'équilibre hormonal et la nécessité de devoir assurer la contraception. La solution peut être hormonale : pilule, progestatifs en freinage-substitution, voire déjà THS à minima. Les alternatives sont nombreuses : phytoestrogènes, véralipride, clonidine, homéopathie... et psychotropes (Venlafaxine). L'écoute est parfois seule nécessaire.