La prévalence des troubles dépressifs est deux fois plus fréquente chez la femme que chez l'homme. Nous nous sommes intéressés à l'importance des événements de la vie reproductive (grossesse et post-partum) sur la genèse de ces troubles. La grossesse ne semble avoir ni un rôle d'aggravation ni un rôle de protection quant à la survenue de troubles thymiques. Le post-partum représente un risque non négligeable de rechute chez les femmes bipolaires connues. Chez les femmes sans antécédent de bipolarité la prévalence de la dépression post-natale n'est pas supérieure à celle de la dépression non puerpérale.