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Quand le lieu de sépulture est un reste du disparu

Auteurs : LAUFER L1
Affiliations : 1Université de Paris X-Nanterre, Laboratoire de Psychopathologie Psychanalytique des Atteintes Somatiques et Identitaires. 40 rue Bauquier, 75013 Paris, France
Date 2002, Num 28, pp 113-127Revue : Champ psychosomatique
Résumé

La disparition de milliers de corps lors de la Première Guerre mondiale pose la question de leur lieu de sépulture. Un disparu est-il un mort ? Afin que les veuves, mères, filles, épouses ne vivent pas dans la hantise du retour des fantômes, elles se jettent à corps perdu et au péril de leur vie dans les champs d'horreur des fouilles clandestines. Retrouver un reste du corps, une relique, malgré l'interdiction de l'Etat garant des recherches militaires, tel est le défi des Antigones Eternelles. Le reste du mort creuserait le lieu de sépulture psychique. Tout se passe comme si la relique possédait le pouvoir hallucinatoire de redonner forme au corps du disparu. Le lieu de sépulture peut alors abriter les morts errants et dessiner les contours d'un lieu psychique pour le deuil.

Mot-clés auteurs
1910-1920; Deuil; Etude comparative; Femme; Guerre; Milieu familial; Mort; Psychanalyse; Victimologie;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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LAUFER L. Quand le lieu de sépulture est un reste du disparu. Champ psychosomatique. 2002;(28):113-127.
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Dernière date de mise à jour : 12/08/2017.


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