Fenêtres de détection des xénobiotiques dans le sang, les urines, la salive et les cheveux
Auteurs : VERSTRAETE A1Les données sur les fenêtres de détection sont le plus souvent basées sur des études d'administration contrôlée à des volontaires ou sur des études qui ont analysé les liquides biologiques de sujets qui arrêtent leur consommation (souvent chronique), par exemple en prison ou en cure de désintoxication. Les durées de détection dépendent surtout de la dose et de la sensibilité de la méthode, mais aussi de la voie d'administration, de la durée de l'usage (aigu ou chronique), du choix du liquide biologique à analyser, de la nature de la molécule ou du métabolite recherché, du pH et de la concentration de l'urine et des variations inter-individuelles de métabolisation. En général, les durées de détection sont les plus longues dans les cheveux, suivies des urines, de la sueur, de la salive et du sang. Après soumission chimique, si l'on utilise des techniques très sensibles, les substances peuvent être retrouvées dans le sang pendant 6 heures à 2 jours, dans les urines pendant 12 heures à 5 jours et dans la salive pendant 6 heures à 2 jours.