Brève contribution à l'histoire du silence
Auteurs : DENIS PDate 2001, Vol 76, pp 31-39Revue : Topique, revue freudienneRésumé
La place du silence de l'analyste est devenue plus grande au fur et à mesure que Freud et ses élèves se sont rendus compte du fait que l'essentiel n'était pas tant que l'inconscient devienne conscient mais le travail psychique qui peul y conduire. L'appropriation par le patient de ses propres forces implique que l'analyste ne parle pas à la place du patient ni pour son propre compte mais mette son propre fonctionnement psychique au service de l'élaboration des conflits du patient. Indispensable au déroulement associatif du patient le silence pourtant ne suffit pas.
Mot-clés auteurs
Article synthèse; Association libre; Attitude; Conceptualisation; Conduite à tenir; Cure psychanalytique; Homme; Narcissisme; Perlaboration; Processus thérapeutique; Psychanalyste; Relation thérapeutique; Silence; Traitement; Trouble psychiatrique;