Les jeunes femmes diabétiques nullipares insulinodépendantes et celles ayant des antécédents de diabète gestationnel peuvent, le plus souvent, bénéficier d'une contraception estro-progestative minidosée de 2^e ou de 3^e génération. Le recours à un autre mode de contraception hormonale (micro- ou macroprogestatifs) d'utilisation moins simple, d'observance plus hasardeuse et source d'inconfort gynécologique avec médicalisation accrue n'est pas justifié, d'autant qu'aucune n'a fait la preuve dune plus grande innoccuité dans la prévention des complications vasculaires du diabète. La contraception locale après une information adéquate chez une jeune femme dont la personnalité permet l'observance représente, chez une nullipare avec multiples complications évolutives, une alternative possible. La contraception macroprogestative convient bien à la femme de la quarantaine. Une femme diabétique multipare doit en premier lieu bénéficier d'un dispositif intra-utérin.