Foie, voies biliaires et hyperéosinophilie : Infections non virales du foie
Auteurs : PARIENTE A1L'association éosinophilie-cholestase suggère principalement une parasitose à vers, une hépatite médicamenteuse, une cholangite sclérosante, une vascularite, un lymphome, un syndrome hyperéosinophilique. En cas de forte éosinophilie, les deux principales parasitoses autochtones sont la distomatose et l'ascaridiose (Larva migrons). L'association hypertension portale-hyperéosinophilie suggère de rechercher en premier une schistosomiase, un syndrome myéloprolifératif. Le syndrome hyperéosinophilique revêt trois types : myéloprolifératif, allergique et cryptogénétique. Un lymphome T occulte peut en être responsable. L'efficacité de l'imatinib dans les syndromes hyperéosinophiliques de type myéloprolifératif vient d'être rapportée.