Les formes anévrismales représentent au moins 30 % des cas de dissection des artères cervicales. Les anévrismes persistent à distance de la phase aiguë chez la majorité des patients et exposent à des risques théoriques de complications, notamment thrombo-emboliques. Cependant, les données récentes de la littérature médicale montrent que le risque de complication ischémique à partir de l'anévrisme persistant est très faible sous traitement antiagrégant seul. Les autres thérapeutiques possibles sont les anticoagulants, la chirurgie et les techniques endovasculaires. Le taux de complications de la chirurgie semble important. Le nombre de patients ayant un anévrisme persistant après une dissection et traités par voie endovasculaire est très faible, mais cette technique semble peu dangereuse. Toutefois, le très bon pronostic spontané des formes anévrismales de dissection des artères cervicales n'incite pas à proposer un traitement potentiellement dangereux. Un traitement antiagrégant associé à une surveillance par angiographie par résonance magnétique semble l'attitude initiale la plus raisonnable.