KINÉSITHÉRAPIE « PRÉ-SCRITE » : le pied et la cheville
Auteurs : Guiet PDate 2009 Mars 10, Num 497, pp 49-54Revue : Kinésithérapie scientifiqueL'évolution paléontologique semble justifier certaines pratiques masso-kinésithérapiques. Ainsi, l'aplomb frontal de l'arrière-pied acquis au cours de l'évolution de la bipédie humaine soulage l'activité des muscles latéraux de la cheville, affaiblissant leur capacité à protéger une entorse latérale : intérêt de les entraîner.La pose au sol du talon (bipédie plantigrade) a tendu les muscles postéro-médiaux de la cheville qui, depuis, tire le tibia en torsion latérale en plaquant la rotule en dehors : intérêt de l'étirer.Les muscles interosseux et lombricaux n'ont plus de fonction phasique, et fatiguent dans leur unique rôle de poutre composite de l'avant-pied (fracture de fatigue).
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.