Y a-t-il des syndromes coronariens aigus où un bilan de thrombophilie serait utile ? Lesquels ? Et quels examens ?
Auteurs : Drouet L, Bal dit Sollier CDate 2017 Novembre 1, Vol 29, Num 6, pp 239-247Revue : Sang Thrombose VaisseauxDOI : 10.1684/stv.2017.0997Cette revue sur les thrombophilies et les thromboses artérielles prend en compte les thrombophilies « classiques » qu’il est habituel de rechercher en pathologie veineuse, et les conditions dans lesquelles leur recherche pourrait être utile dans certaines formes de thromboses artérielles, en particulier coronaires. En plus des thrombophilies classiques, seront évoquées les thrombophilies exceptionnelles qui souvent sont à la fois facteurs de thromboses veineuses mais aussi artérielles. S’y rajoutent des thrombophilies qui sont davantage spécifiques au système artériel comme l’homocystéine, potentiellement à la fois facteur de thrombose mais aussi de lésion pariétale artérielle, ou bien encore la sérotonine, facteur de spasme artériel, en particulier coronaire. Enfin, sous ce terme de thrombophilie peuvent être ajoutés par extension les états « thrombophiliques » en particulier les cancers et les états inflammatoires.
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.