Vers une clinique de la temporalité ?
Auteurs : Rivasseau Jonveaux T, Batt M, Trognon ADate 2017 Décembre 1, Vol 15, Num 4, pp 425-433Revue : Gériatrie et psychologie neuropsychiatrie du vieillissementDOI : 10.1684/pnv.2017.0699La découverte de cellules du temps permet de cerner le rôle clé de l’hippocampe dans le codage des informations spatiales et temporelles. Le modèle de l’horloge interne, complété du concept de porte attentionnelle, explicite la perception du temps. La représentation motrice des durées est assurée par les noyaux gris centraux. Le cortex préfrontal droit traiterait l’information temporelle en mémoire de travail. Le lobe temporal assurerait, en particulier à droite, la comparaison des durées avec des durées de référence et, au niveau médian, la reproduction desdurées en mémoire épisodique. La temporalité, le temps vécu, mérite aussi d’être explorée. La cognition du temps est perturbée au cours des affections psychiatriques et neurologiques : dépression, schizophrénie, maladies de Parkinson et d’Alzheimer. La dimension temporelle imprègne l’ensemble de la cognition et se décompose en composantes épisodique, sémantique et procédurale. Une véritable clinique de la cognition du temps et en particulier de la temporalité reste à construire.
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.