Gestation pour autrui : bilan de l’expérience européenne
Auteurs : Autin CDate 2016 Avril 1, Vol 18, Num 2, pp 85-90Revue : Médecine thérapeutique médecine de la reproduction, gynécologie, endocrinologieLa gestation pour autrui (GPA) est sans doute la technique de procréation médicalement assistée la plus controversée de nos jours. Il existe bien souvent une confusion entre GPA et maternité de substitution. Selon les États, la GPA est prohibée, autorisée ou tolérée. Les indications de recours à la GPA peuvent être un utérus absent ou non fonctionnel, une contre-indication à la grossesse ou certaines situations d’échecs répétés d’implantation ou de fausses couches à répétition. L’encadrement juridique, psychologique et médical est essentiel à ce type de parentalité. Moyennant cet encadrement pluridisciplinaire et spécifique, plusieurs pays européens, dont la Belgique, témoignent d’une expérience de la GPA non commerciale positive, humaine et se pratiquant dans le respect des différents intervenants.
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.