Trichomonas vaginalis chez les femmes violées à Antananarivo de 2005 à 2011
Auteurs : Andrianarivelo Andry M, Raherinaivo Anjatiana A, Razafindrakoto Ainamalala C, Rasoanandrasana S, Ravaoarisaina Zakasoa M, Rasamindrakotroka ADate 2017 Janvier 1, Vol 27, Num 1, pp 109-110Revue : Médecine et santé tropicalesDOI : 10.1684/mst.2014.0373L’objectif de cette étude est de déterminer l’incidence de Trichomonas vaginalis chez les femmes violées rencontrées à l’unité de microbiologie de l’hôpital Joseph-Ravoahangy-Andrianavalona-Antananarivo. Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive réalisée au sein de cette unité pendant une période de sept ans allant du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2011. Elle intéresse les examens directs de la décharge vaginale après frottis vulvaire des patientes victimes de viol, réalisés au sein du laboratoire. Nous avons étudié l’âge des patientes et les résultats des examens directs du frottis vulvaire à la recherche de T. vaginalis. Dans notre étude, on constate une nette augmentation du nombre des victimes avec l’âge. L’âge moyen des patientes violées est de 13,7 ans avec des extrêmes de 2 et 41 ans. Parmi les 232 patientes victimes de viol, seules vingt-six d’entre elles présentaient T. vaginalis, soit 11,20 % : c’est dire la rareté de la trichomonose chez nos victimes. T. vaginalis est une cause commune de vaginite chez l’adulte. C’est l’une des plus fréquentes infections acquises après assaut sexuel chez la femme. Chez l’enfant, la présence de T. vaginalis dans l’échantillon vaginal est fortement en faveur d’un abus sexuel.
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.