J’ai aussi le droit de me tromper (le moins souvent possible j’espère !)
Auteurs : Cybulski SDate 2018 Mars 1, Vol 14, Num 3, pp 139-143Revue : MédecineL’erreur médicale se définit comme un acte involontaire, réalisé par un professionnel de santé. Il peut s’agir d’une erreur par omission, une action qui devait être faite et ne l’a pas été, ou par commission, un acte qui ne devait pas l’être et a été réalisé. Les carences avérées de connaissance médicale représenteraient 2 % des erreurs. L’erreur n’a pas forcément de conséquence pour le patient à la différence de l’événement indésirable lié au soin (EIAS), qui lui-même n’est pas forcément lié à une erreur.
L’implication dans une erreur médicale est toujours une épreuve difficile pour un soignant. Les poursuites judiciaires sont toujours une épreuve et un moment de doute de soi. Le médecin qui a fait l’erreur est touché par le processus juridique qui se met en place, avec des impacts multiples sur sa vie professionnelle et personnelle. On l’appelle la « seconde victime ».
Dans un second article nous aborderons l’expertise qui accompagne la mise en cause.
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.