Toutes les données disponibles montrent que le risque de récurrence du virus de la varicelle-zona (VZV) et de survenue de ses complications est avant tout lié à l’âge.À l’échelle d’une vie, entre 10 et 20 %de population générale développeront un zona [1].Les données françaises issues d’études épidémiologiques réalisées auprès de médecins généralistes et des médecins du réseau « Sentinelles » estiment son incidence annuelle à moins de 2 cas pour 1 000 personnes dans la population générale avant 50 ans, incidence qui augmente ensuite progressivement jusqu’à 12/1 000 après 80 ans. Cette augmentation d’incidence s’explique par l’immunosénescence, la diminution de l’immunité spécifique contre le VZV, l’augmentation de la susceptibilité à développer avec l’âge des maladies infectieuses, tumorales et auto-immunes et l’augmentation du recours aux thérapeutiques immunosuppressives [1]. Le zona résulte en effet d’une réactivation du VZV resté latent après la guérison de la primo-infection varicelleuse au sein des ganglions sensitifs latéraux vertébraux des nerfs crâniens ou spinaux.
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.