b-agonistes de longue durée d'action et asthme. Les b-agonistes de longue durée d'action sont-ils dangereux ?
Auteurs : Boussageon RDate 2013 Janvier 1, Vol 9, Num 1, pp 17-19Revue : MédecineL'asthme est une maladie chronique fréquente touchant environ 12 % des enfants et 6 % des adultes en France (prévalence cumulée) [1]. Sa prévalence ne cesse d'augmenter dans le monde entier. Ses conséquences en termes de mortalité et de morbidité sont importantes. Même si la mortalité liée à l'asthme diminue depuis les années 1980, elle reste non négligeable. En 2006, on notait 1 038 décès liés à l'asthme en France. Le taux annuel standardisé d'hospitalisation pour asthme est de 8,4 pour 10 000 en 2007 soit près de 54 130 hospitalisations. Le traitement de l'asthme bronchique repose sur un partenariat médecin-malade intégrant des aspects éducationnels, l'éviction des facteurs de risque et des traitements médicamenteux. On distingue classiquement les traitements de fond ou et les traitements symptomatiques. Après les b2-agonistes de courte durée d'action, et les corticoïdes inhalés, les b2-agonistes de longue durée d'action sont les médicaments antiasthmatiques souvent prescrits. Mais leur ratio bénéfice/risque est-il toujours favorable ?
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.