Le groupe Balint met en oeuvre une médecine réflexive conforme au troisième volet de la démarche de l’« evidence based medicine » : les préférences du malade.

L’intérêt de cette mise en oeuvre relève de deux constats : l’isolement des médecins dans leur pratique (ils vivent des situations difficiles voire traumatiques et ne peuvent s’exprimer sur ce qu’ils ressentent) et l’utilisation du groupe de discussions de cas comme méthode de recherche et de réflexion interactive appropriée pour améliorer leur compétence relationnelle. Cet atelier a pour but de sensibiliser les médecins à : – repérer les attitudes, contre attitudes et représentations des patients et des médecins, – percevoir l’influence des processus psychologiques des patients dans l’approche de la maladie et du traitement pour en améliorer l’observance, – apprendre à utiliser le domaine émotionnel dans le procédé thérapeutique, – améliorer leur façon d’écouter et donc « d’entendre », – repérer ce qu’est un diagnostic global, une des spécificités de la médecine générale.

Qui propose cet atelier : Philippe Jaury, Marie-Anne Puel (Société Médicale Balint)

Que vont faire les participants ?
• Mise en situation à partir d’un cas de patient rapporté par l’un des participants. Il s’agira de reconnaître les difficultés relationnelles afin d’améliorer les soins au patient et de rendre plus apparente la façon de travailler du médecin. Le travail s’appuie sur les données de la psychologie de l’inconscient. Le groupe, disposé en cercle, travaille sans notes et laisse libre cours à ses associations d’idées.

NB. Philippe Jaury et Marie-Anne Puel proposent également un atelier sur l’observance thérapeutique : problème d’éducation du patient ou d’éducation du médecin ? À partir de cas de non-observance, récits et analyses, essai de compréhension de ce qui se passe en consultation à travers les représentations et croyances, imaginaires aussi bien du côté des patients que des médecins. Le diagnostic « approfondi » posé par les médecins formés à cette notion réduit considérablement le risque de non-observance.