L’enquête transversale faite auprès de lycéens des Alpes- Maritimes évalue à 25 % la couverture vaccinale actuelle dans ce département français.
Le but de cette enquête était d’évaluer par autoquestionnaire les connaissances des 508 élèves de Seconde des 18 lycées publics des Alpes-Maritimes : 63 % en avaient entendu parler, 53 % présentaient un bon score de connaissance ; 32 % avaient une bonne connaissance des infections sexuellement transmissibles, sans y inclure le HPV, mais faisant correctement le lien HPV-cancer du col. Le rôle protecteur de la vaccination était bien connu, contrairement à la nécessité du dépistage par frottis. Une fille sur 4 avait eu au moins une dose de vaccin.
1. Lerais I, Durant ML, Gardella F, Hofliger P, Pradier C, Giordanengo V et al. Enquête sur les connaissances, opinions et comportements des lycéens autour des Human Papilloma Virus. BEH. 2010;11:97-100.
Les questions que se pose la rédaction
• Les chiffres sont probablement extrapolables, avec quelques variations, aux autres départements français. La bonne connaissance du lien entre HPV et cancer du col surprend quand elle ne va pas de pair avec celle de l’utilité du frottis. La couverture vaccinale est relativement importante malgré cette méconnaissance d’une réalité essentielle. D’où vient cette incohérence ? Information très «sélective » en rapport avec la vaccination ?
• On aimerait donc connaître – ce n’était pas l’objet de l’enquête et sa méthodologie par autoquestionnaire ne s’y prêtait pas vraiment – si ces adolescents sont conscients des incertitudes sur la vaccination.
Mots clés : adolescent, HPV, vaccination
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.