Pourquoi ces « brèves » ? En pharmacovigilance, des cas cliniques peu nombreux, voire isolés, sont contributifs : chaque observation est passée au crible de l'imputabilité. Quelques cas cliniques avec une imputabilité élevée peuvent identifier un nouvel effet indésirable d'un médicament... ... Et chaque fois que le bénéfice apparaît modeste ou douteux par rapport au risque ainsi encouru, même statistiquement rare, cela peut inciter à ne pas prescrire telle spécialité. Le poids du dénominateur, dans la balance bénéfice/risque, est considérable. De la médecine factuelle à nos pratiques : les essais thérapeutiques randomisés apportent les données fondamentales sur l'efficacité thérapeutique, la pharmacovigilance celles concernant les effets indésirables rares et graves. C'est l'ensemble de ces éléments qui fonde nos décisions thérapeutiques.
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.