De nouvelles interrogations émergent concernant différents aspects de la prise en charge des patientes atteintes d’un cancer du sein HER2 positif et de nouveaux défis se préparent, notamment pour le traitement de la maladie localisée, entre la suggestion d’une désescalade thérapeutique pour les situations à risque faible de récidive et l’exigence, au contraire, d’une intensification du traitement des patientes à risque plus élevé.

Malgré les apparences, il ne s’agit pas d’une contradiction : en fait, les deux stratégies représentent simplement la réponse la plus adéquate à la nécessité d’adapter les stratégies thérapeutiques en fonction des caractéristiques biologiques et cliniques de chaque patiente.

Dans cet article, nous essaierons d’éclairer les aspects les plus controversés, en se basant sur les résultats des études cliniques publiés dans la littérature, mais aussi sur les aspects législatifs, notamment en regard de l’autorisation de mise sur le marché des traitements proposés.