Mycoplasma genitalium : prévalence de la résistance aux macrolides et fluoroquinolones au CHRU de Tours, et vérification de la trousse commerciale S-DiaMGRes® (Diagenode Diagnostics)
Auteurs : Bras-Cachinho J, Lanotte P, Mereghetti L, Le Brun CDate 2021 Mars 1, Vol 79, Num 2, pp 151-157Revue : Annales de biologie cliniqueDOI : 10.1684/abc.2021.1633Mycoplasma genitalium est un agent d’infections sexuellement transmissibles responsable d’urétrites et de cervicites, avec parfois des complications.
Une forte progression de la résistance de M. genitalium aux macrolides, traitement de première ligne, est observée partout dans le monde. Dans certaines régions une progression de la résistance aux fluoroquinolones (FQ), est également remarquée. Il apparaît donc important de disposer d’une connaissance de l’épidémiologie locale ainsi que d’un moyen de détection de ces résistances afin d’adapter au mieux le traitement.
Nous avons déterminé la prévalence de la résistance de M. genitalium aux macrolides et aux FQ au CHRU de Tours sur l’année 2018, par une technique de PCR en temps réel suivie de séquençage. La prévalence de la résistance aux macrolides était de 15,4 % dans notre population. Aucune mutation conférant une résistance aux FQ n’a été trouvée.
Nous avons ensuite vérifié les performances de la trousse commerciale S-DiaMGRes® (Diagenode Diagnostics, Belgique), permettant la détection des principales mutations de l’ARNr 23S conférant une résistance aux macrolides.
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.