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Brèves de médecine

Auteurs : Cadwallader JS., Vaillant H., Ruelle YDate 2022 Mars, Num 181, pp 143 - 144Revue : La Revue ExercerType de publication : article de périodique;
Résumé

Anthropométrie et diabète Une équipe iranienne a mené une revue de littérature et une méta-analyse des études de cohorte de trois bases de données, afin de mesurer l’association entre des mesures anthropométriques et le risque de développer un diabète de type 2. Les 216 études de cohorte incluses comportaient 25 999 148 participants et 2 310 697 personnes atteintes de diabète de type 2 (DT2). Les risques relatifs de DT2 étaient de 1,72 (IC95 = 1,65-1,81 ; n = 182 études) pour une augmentation de 5 unités de l’indice de masse corporelle (IMC) ; de 1,61 (1,52-1,70 ; n = 78) pour une augmentation de 10 cm du tour de taille ; de 1,63 (1,50-1,78 ; n = 34) pour une augmentation de 0,1 unité du rapport tour de taille/hanches ; de 1,73 (1,51- 1,98 ; n = 25) pour une augmentation de 0,1 unité du rapport tour de taille/ taille ; de 1,42 (1,27-1,58 ; n = 9) pour une augmentation de 1 unité de l’indice d’adiposité viscérale ; de 2,05 (1,41-2,98 ; n = 6) pour une augmentation de 10 % de la graisse corporelle ; de 1,09 (1,05-1,13 ; n = 5) pour une augmentation de 0,005 unité de l’indice de forme corporelle ; de 2,55 (1,59-4,10 ; n = 4) pour une augmentation de 10 % de l’indice d’adiposité corporelle et de 1,11 (0,98-1,27 ; n = 14) pour une augmentation de 10 cm du tour de hanches. Une forte association linéaire positive entre l’IMC et le risque de DT2 et moins forte pour les autres mesures anthropométriques ont ainsi été rétrouvées. Ces associations étaient plus fortes dans les pays européens. Seul un plus grand tour de hanches semblait lié à un risque plus faible de DT2. Les résultats ont indiqué que l’indice d’adiposité corporelle et le pourcentage de graisse corporelle avaient les associations les plus fortes avec le risque de DT2. Parmi les mesures traditionnelles, le rapport tour de taille/taille était supérieur au tour de taille, au rapport tour de taille/hanches et à l’IMC pour prédire le risque de DT2. Cette étude pourrait conduire les soignants à systématiser certaines mesures anthropométriques. BMJ 2022. doi: 10.1136/bmj-2021-067516.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Exercer
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Cadwallader JS, Vaillant H, Ruelle Y. Brèves de médecine. La Revue Exercer. 2022 Mar;(181):143 - 144.
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Dernière date de mise à jour : 19/05/2024.


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