Se connecter
Rechercher

Brèves de médecine

Auteurs : Vaillant H., Cadwallader JS., Ruelle YDate 2018 Décembre, Num 148, pp 479 - 480Revue : La Revue ExercerType de publication : article de périodique;
Résumé

Quelle pilule ? Quelle dose d’oestrogène associée à quel progestatif permet la meilleure réduction du risque thromboembolique pour les femmes prenant une contraception oestroprogestative ? Une étude de cohorte française qui a porté sur près de 5 millions de femmes âgées de 15 à 49 ans a permis de répondre à cette question. Les données de 1 800 embolies pulmonaires (EP), 1 046 accidents vasculaires cérébraux ischémiques (AVC) et 407 infarctus du myocarde (IDM) ont été analysées. Les fréquences de ces événements étaient respectivement de 33, 19 et 7 pour 100 000 années-femmes. Après ajustement sur le progestatif et les facteurs de risque, les risques étaient significativement réduits avec 20 μg d’oestrogène comparés à 30-40 μg pour les EP (RR = 0,75 ; IC95 = 0,67-0,85), les AVC (O,82 ; 0,70-0,96) et les IDM (0,56 ; 0,39-0,79). Après ajustement sur la dose d’oestrogène et les facteurs de risque, le désogestrel et le gestodène étaient associés à un risque plus élevé d’EP comparés au lévonorgestrel (2,16 ; 1,93-2,41 et 1,63 ; 1,34-1,97 respectivement). Au total, en termes de risque thromboembolique, la contraception oestroprogestative la plus sûre associe 20 μg d’oestrogène au lévonorgestrel.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Exercer
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Vaillant H, Cadwallader JS, Ruelle Y. Brèves de médecine. La Revue Exercer. 2018 Déc;(148):479 - 480.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 12/05/2024.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.