Malgré la politique de substitution systématique en vitamine D, la prévalence du déficit en vitamine D reste importante dans certaines populations pédiatriques, et on assiste à la réapparition de formes graves de rachitisme carentiel. Par ailleurs, au cours de la dernière décennie, de nouvelles données ont précisé les anomalies du métabolisme de la vitamine D secondaires à des défauts génétiques rares, justifiant certaines conduites diagnostiques et thérapeutiques spécifiques. Il est important que les médecins généralistes et les pédiatres connaissent la présentation clinique du rachitisme et de ses complications, ainsi que les éléments essentiels permettant de caractériser les différents types de rachitisme. Des consensus et recommandations ont été élaborés durant les dernières années afin de reconsidérer les stratégies efficaces pour prévenir le rachitisme du nourrisson, mais aussi de l’enfant plus grand. Ces éléments sont abordés ici de manière synthétique et pratique.