IntroductionLa radiologie interventionnelle propose des actes diagnostiques ou thérapeutiques moins invasifs que la chirurgie ou inaccessibles à celle-ci, mais n’est cependant pas sans risque. La prise en charge des patients doit considérer deux risques antagonistes qui doivent être mis en balance : le risque hémorragique et le risque thromboembolique. Depuis plusieurs années, il existe une constante augmentation de la prévalence des patients sous traitement anticoagulants/antiagrégants. Il faut donc déterminer les situations où l’augmentation du risque hémorragique n’est pas acceptable et doit conduire à des modifications péri-procédurales.ObjectifL’objectif principal de cette mise au point est de formaliser la gestion péri-actes de radiologie interventionnelle de ces traitements en classant les actes en fonction de leur risque hémorragique, sous la forme de trois catégories. Pour chaque niveau de risque ont été définis les tests biologiques à réaliser avant l’acte, avec leurs valeurs seuils minimales.ConclusionLes tests biologiques doivent constituer une aide pour le radiologue et ne constituent pas une vérité intangible.