ObjectifDémontrer que les nouvelles générations d’écho-Doppler, en reconstituant des images volumétriques en 3D, permettent une visualisation détaillée de la cartographie veineuse et optimisent ainsi la sécurité et la performance de la sclérothérapie échoguidée à la mousse.MatérielUn écho-Doppler couleur de dernière génération avec une sonde linéaire à haute fréquence de 10/15 Mhz et un logiciel d’acquisition d’images permettant la reconstruction en 3D.MéthodeLa réalisation de l’acquisition des images en 3D s’effectue, lors du bilan préalable écho-Doppler, avec un balayage de la sonde en coupe transversale, à une vitesse d’1 cm par seconde et lors du contrôle du veinospasme juste après l’injection échoguidée.RésultatsLe mode 3D :– restitue des images d’excellente qualité du réseau veineux, comparables à celles du scanner ou de l’IRM avec l’avantage de la visualisation immédiate et de la reproductibilité ;– améliore le diagnostic, grâce à la reconstruction volumétrique de la cartographie veineuse, particulièrement utile quand l’examen en mode B renseigne insuffisamment parce que le réseau veineux superficiel est complexe, notamment en cas de récidives post-chirurgicales, perforantes, collatérales de lavage, dédoublements ou autres variantes anatomiques ;– améliore le processus thérapeutique en permettant :– avant injection :– d’observer, dans son intégralité, le trajet d’un axe saphénien avec ses sinuosités alors que les coupes en mode B le montre rectiligne ;– d’évaluer de manière plus précise la quantité de mousse à injecter ;– de choisir le point d’injection le plus adapté ;– après injection :– de contrôler, sur tous les plans de l’espace, le remplissage de l’axe saphénien par la mousse et la réalisation du veinospasme complet, prédictif de la réussite de la procédure de sclérothérapie échoguidée.ConclusionL’imagerie 3D constitue un véritable outil d’aide à la décision thérapeutique en présentant une reconstruction détaillée de l’anatomie veineuse de chaque patient. Elle constitue un nouvel outil pour permettre au médecin vasculaire de sécuriser son intervention par sclérothérapie échoguidée à la mousse et la rendre encore plus efficace.