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Vers une généralisation du diagnostic prénatal non-invasif des maladies monogéniques ? État des lieux et perspectives

Auteurs : Verebi C1, Gravrand V1, Pacault M2, Audrezet M2, Couque N3, Vincent M4, Leturcq F1, Tsatsaris V5, Bienvenu T1, Nectoux J1
Affiliations : 1Service de Médecine Génomique des Maladies de Système et d'Organe, Fédération de Génétique et de Médecine Génomique, APHP.Centre - Université Paris Cité, Hôpital Cochin, 75014 Paris, France2Laboratoire de Génétique Moléculaire et d'Histocompatibilité, Centre Hospitalier Régional Universitaire, Brest, France3Service de Génétique, AP-HP, Hôpital Robert Debré, 75019 Paris, France
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Date 2023 Octobre, Vol 51, Num 10, pp 463-470Revue : Gynécologie Obstétrique Fertilité & SénologieDOI : 10.1016/j.gofs.2023.07.005
Article original
Résumé

ObjectifsSi le dépistage des aneuploïdies fœtales et le diagnostic prénatal non-invasif des maladies monogéniques (DPNI-MM) reposent tous deux sur l’étude de l’ADN fœtal libre dans la circulation maternelle, leur progression s’est révélée asynchrone. Le développement du DPNI-MM fut plus long, non seulement parce qu’il représente une manne commerciale moins attractive pour les industriels, mais aussi parce qu’il implique le plus souvent la mise au point de tests sur mesure, spécifiques à chaque variant pathogène.MéthodeNous avons réalisé une revue de la littérature du DPNI-MM concernant les différentes indications et technologies impliquées. Nous présentons son implantation actuelle et son développement en France.RésultatLe DPNI-MM est proposé en routine en France depuis plusieurs années par les laboratoires du réseau français de DPNI-MM, mais reste majoritairement limité à l’exclusion des variants paternels ou de novo, on parle de DPNI d’exclusion. Il est encore difficile d’étudier la transmission de variants maternels à partir de l’analyse de l’ADN libre circulant, du fait de la coexistence et prédominance de séquences d’ADN similaires d’origine maternelle. Différentes stratégies, directes ou indirectes, sont en cours d’évaluation pour établir le statut fœtal quelle que soit l’origine parentale de la maladie ou son mode de transmission. L’émergence sur le marché de solutions commerciales de dépistage des maladies monogéniques vient compléter l’arsenal des méthodes d’explorations prénatales de ces maladies.ConclusionLa multitude des technologies et des protocoles proposés peut complexifier les informations délivrées au moment des consultations anténatales mais la maîtrise des connaissances et des enjeux éthiques du DPNI permettra d’assurer un service rendu optimal et une meilleure prise en charge des grossesses à risque de transmission de maladie monogénique.

Mot-clés auteurs
Diagnostic prénatal non-invasif; Maladies monogéniques; DPNI-MM; ADN circulant; ADN fœtal circulant; cffDNA;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Verebi C, Gravrand V, Pacault M, Audrezet M, Couque N, Vincent M, Leturcq F, Tsatsaris V, Bienvenu T, Nectoux J. Vers une généralisation du diagnostic prénatal non-invasif des maladies monogéniques ? État des lieux et perspectives. Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie. 2023 Oct;51(10):463-470.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 06/10/2023.


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