IntroductionEn France, le suivi gynécologique ne fait l’objet d’aucune recommandation de fréquence, d’âge et de pratique clinique. Vingt pourcent des femmes n’ont pas de suivi régulier. La littérature a montré que le premier examen gynécologique (PEG) était mal ressenti et impactait négativement le suivi ultérieur. À notre connaissance, les études conduites sur ce thème sont pour la plupart étrangères, qualitatives et anciennes.ObjectifsDéterminer la perception du PEG, définir les facteurs modifiables/non-modifiables influençant sa perception et son impact sur le suivi gynécologique ultérieur.MéthodeÉtude observationnelle transversale conduite du 25.03.21 au 25.06.21 par questionnaire anonyme via les réseaux sociaux auprès des femmes françaises de plus de 15 ans qui avaient déjà eu un examen gynécologique suite à une consultation gynécologique réalisée en France.Principales variables recueilliesSocio-démographiques, contexte de la consultation (facteurs non-modifiables : âge du PEG, professionnel consulté, motif, activité sexuelle débutée ; facteurs modifiables : informations préalables, nudité, actes réalisés et consentements, position lors du PEG, présence/identité d’un accompagnant et consentement), ressenti suite à ce PEG suivi gynécologique.Résultats7847/9870 répondantes ont été incluses (79,5 %). 6894/7847 (87,9 %) avaient entre 20-25 ans. 2882/7847 (36,7 %) conservaient un vécu négatif du PEG.Les facteurs non-modifiables qui révélaient un mauvais vécu étaient : l’âge au PEG <15 ans (54,3 % vs 45,7 %,p < 0,001), l’absence d’activité sexuelle antérieure (64,2 % vs 34,8 %,