S’il n’y a pas en France de recommandation relative à la prise en charge des nausées et vomissements gravidiques, il en existe dans d’autres pays, au sein desquels l’ondansétron, largement utilisé, fait figure de traitement efficace de seconde ligne derrière notamment l’association doxylamine/vitamine B6 et le métoclopramide.Toutefois, suite à la publication récente d’études suggérant un risque augmenté de fentes orofaciales et de cardiopathies congénitales chez les fœtus exposés in utero à l’ondansétron au 1er trimestre de la grossesse, l’Agence Européenne des Médicaments considère désormais que ce médicament ne doit plus être utilisé pendant cette période. Cette décision de 2019 est controversée et la question de la possibilité d’utiliser ou non l’ondansétron chez les femmes enceintes présentant des vomissements gravidiques sévères reste entière.