ObjectifsDémontrer que la corifollitropine alpha est aussi efficace que la FSH quotidienne dans la stimulation ovarienne contrôlée des donneuses d’ovocytes.MéthodesDe janvier 2013 à octobre 2015, 77 cycles de stimulation ovarienne contrôlée, issus d’une cohorte continue de 77 donneuses d’ovocytes, ont été analysés. Après une synchronisation par œstroprogestatifs ou œstrogènes, la stimulation ovarienne a été initiée par de la corifollitropine alpha (groupe corifollitropine alpha) ou par de la FSH quotidienne (groupe FSH quotidienne). Un antagoniste à la GnRH a été utilisé pour la prévention du pic prématuré de l’hormone lutéinisante (LH). Le déclenchement de l’ovulation a été réalisé par un agoniste de la GnRH. La durée du traitement, le taux d’œstradiol, le nombre d’ovocytes matures, le taux de fécondation, le taux de grossesses cliniques et évolutives ont été évalués dans les deux groupes.RésultatsIl n’y a pas de différence concernant l’âge, les marqueurs de la réserve ovarienne et la durée du traitement. Le taux moyen d’œstradiol au huitième jour de la stimulation est plus bas pour le groupe corifollitropine alpha (845 ± 694,5 vs 1742 ± 1177,3,p < 0,001), Il n’y a pas de différence dans le nombre d’ovocytes matures recueillis (14,4 vs 13,4,p = 0,979), avec un taux de fertilisation significativement plus élevé dans le groupe corifollitropine alpha (59,8 % vs 49,3 %,p < 0,001). Le taux de grossesses évolutives est plus élevé mais sans différence significative dans ce même groupe (36,6 % vs 26 %,p = 0,277).ConclusionLa corifollitropine alpha utilisée chez les donneuses d’ovocytes offre des avantages en termes de facilité d’emploi avec une efficacité identique comparé à la FSH quotidienne.