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Gestion des agents antiplaquettaires en cas de procédure invasive non programmée ou d’hémorragie. Propositions du Groupe d’intérêt en hémostase périopératoire (GIHP) et du Groupe français d’études sur l’hémostase et la thrombose (GFHT) en collaboration avec la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR)

Auteurs : Godier A1, Garrigue D2, Lasne D3, Fontana P4, Bonhomme F5, Collet J6, de Maistre E7, Ickx B8, Gruel Y9, Mazighi M10, Nguyen P11, Vincentelli A12, Albaladejo P13, Lecompte T4
Affiliations : 1Fondation Adolphe-de-Rothschild, département d’anesthésie-réanimation, 29, rue Manin, 75019, Paris, France2CHU de Lille, pôle d’anesthésie-réanimation, 2, avenue Oscar-Lambret, 59037 Lille, France3AP–HP, hôpital Necker, laboratoire central d’hématologie, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris, France
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Date 2019 Mai, Vol 5, Num 3, pp 218-237Revue : Anesthésie & RéanimationType de publication : guide de bonnes pratiques; DOI : 10.1016/j.anrea.2018.10.003
Recommandations formalisées d’experts
Résumé

Le Groupe d’intérêt en hémostase périopératoire (GIHP) et le Groupe français d’études sur l’hémostase et la thrombose (GFHT) en collaboration avec la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) ont fait des propositions sur la gestion des agents antiplaquettaires (AAP) en cas de procédure invasive non programmée ou d’hémorragie. Ces propositions ont été discutées puis validées par un vote, elles font toutes l’objet d’un accord fort. La gestion des AAP en urgence nécessite de prendre en compte leurs caractéristiques pharmacocinétiques et pharmacodynamiques, d’évaluer l’affaiblissement de la compétence hémostatique liée aux AAP et le risque hémorragique qu’il entraîne. Les tests fonctionnels plaquettaires peuvent aider à cette évaluation. Lorsque le risque hémorragique lié aux AAP est susceptible d’aggraver le pronostic, la neutralisation des AAP doit être envisagée, en prenant en compte l’efficacité des moyens de neutralisation (qui sont limités pour le prasugrel et le ticagrelor) mais aussi les risques associés à ces moyens. Ceux-ci incluent la transfusion plaquettaire, à des doses adaptées à l’AAP considéré, et les agents hémostatiques (facteur VII activé recombinant et acide tranexamique). Pour les procédures invasives non programmées, le report de quelques jours, voire de quelques heures, doit être envisagé lorsqu’il ne compromet pas le pronostic vital ou fonctionnel du patient, jusqu’à élimination ou diminution suffisante de l’effet de l’AAP ou de son métabolite actif.

Mot-clés auteurs
Agents antiplaquettaires; Chirurgie; Hémorragie; Thrombose; Transfusion plaquettaire; Facteur VII activé recombinant;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Godier A, Garrigue D, Lasne D, Fontana P, Bonhomme F, Collet J, de Maistre E, Ickx B, Gruel Y, Mazighi M, Nguyen P, Vincentelli A, Albaladejo P, Lecompte T. Gestion des agents antiplaquettaires en cas de procédure invasive non programmée ou d’hémorragie. Propositions du Groupe d’intérêt en hémostase périopératoire (GIHP) et du Groupe français d’études sur l’hémostase et la thrombose (GFHT) en collaboration avec la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR). Anesthésie & Réanimation. 2019 Mai;5(3):218-237.
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Dernière date de mise à jour : 04/06/2019.


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