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Gestion des agents antiplaquettaires pour une procédure invasive programmée. Propositions du Groupe d’intérêt en hémostase périopératoire (GIHP) et du Groupe français d’études sur l’hémostase et la thrombose (GFHT) en collaboration avec la Société française d’anesthésie-réanimation (SFAR)

Auteurs : Godier A1, Fontana P2, Motte S3, Steib A4, Bonhomme F5, Schlumberger S6, Lecompte T7, Rosencher N8, Susen S9, Vincentelli A10, Gruel Y11, Albaladejo P12, Collet J13
Affiliations : 1Fondation Adolphe-de-Rothschild, département d’anesthésie-réanimation, 75019 Paris, France2Hôpitaux universitaires de Genève, département d’angiologie et d’hémostase et Geneva Platelet Group, 1205 Genève, Suisse3Université Libre de Bruxelles, hôpital universitaire Erasme, département de pathologie vasculaire, 1050 Bruxelles, Belgique
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Date 2018 Novembre, Vol 4, Num 6, pp 548-562Revue : Anesthésie & RéanimationType de publication : guide de bonnes pratiques; DOI : 10.1016/j.anrea.2018.01.002
Recommandations formalisées d’experts
Résumé

Le Groupe d’intérêt en hémostase périopératoire (GIHP) et le Groupe français d’études sur l’hémostase et la thrombose (GFHT), en collaboration avec la Société française d’anesthésie-réanimation (SFAR) ont fait des propositions de gestion des agents antiplaquettaires (AAP) pour une procédure invasive programmée. Ces propositions ont été discutées et validées par vote ; toutes sauf une ont fait l’objet d’un accord fort. La gestion des AAP dépend de leur indication et de la procédure considérée. Le risque hémorragique lié à la procédure invasive peut être divisé en bas, intermédiaire ou élevé, selon la possibilité ou non de réaliser la procédure sous traitement (sous respectivement bithérapie antiplaquettaire, aspirine en monothérapie ou aucun AAP). Si une interruption des AAP est indiquée avant la procédure, une dernière prise d’aspirine, clopidogrel, ticagrélor et prasugrel 3, 5, 5 et 7 jours avant la procédure est proposée. Le risqué thrombotique associé à l’interruption des AAP doit être évalué en fonction de l’indication des AAP. Il est plus élevé chez les patients traités par bithérapie pour un stent coronaire que chez ceux traités par monothérapie pour une prévention cardiovasculaire, un antécédent d’accident vasculaire cérébral ischémique ou une artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Ces propositions concernent aussi le rôle potentiel des tests fonctionnels plaquettaires, la gestion des AAP pour l’anesthésie locorégionale, centrale et périphérique, et pour la chirurgie cardiaque coronaire.

Mot-clés auteurs
Agent antiplaquettaire; Chirurgie; Hémorragie; Thrombose; Anesthésie locorégionale;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Godier A, Fontana P, Motte S, Steib A, Bonhomme F, Schlumberger S, Lecompte T, Rosencher N, Susen S, Vincentelli A, Gruel Y, Albaladejo P, Collet J. Gestion des agents antiplaquettaires pour une procédure invasive programmée. Propositions du Groupe d’intérêt en hémostase périopératoire (GIHP) et du Groupe français d’études sur l’hémostase et la thrombose (GFHT) en collaboration avec la Société française d’anesthésie-réanimation (SFAR). Anesthésie & Réanimation. 2018 Nov;4(6):548-562.
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Dernière date de mise à jour : 07/11/2018.


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