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Quelle technique analgésique pour une meilleure réhabilitation précoce après césarienne : étude prospective randomisée à propos de 40 cas (résultats préliminaires)

Auteurs : Zghal J, Boujelben M1, Elleuch S1, Bouattour O1, Fekih S1, Kolsi K1
Affiliations : 1Anesthésie-réanimation, CHU Hédi Chaker de Sfax, Sfax, Tunisie
Date 2015 Septembre, Vol 1, pp A386-A387Revue : Anesthésie & RéanimationDOI : 10.1016/j.anrea.2015.07.590
R558
Résumé

IntroductionLa césarienne est actuellement une intervention qui doit bénéficier du concept de réhabilitation précoce où l’analgésie post opératoire fait partie intégrante. La morphine intrathécale, malgré ses effets indésirables pouvant altérer la réhabilitation précoce reste legold standardde l’analgésie postcésarienne. Le TAP block en remplacement de la morphine intrathécale fait l’objet de controverses. L’objectif de notre étude est de comparer l’effet de ces deux techniques sur la réhabilitation précoce.Matériel et méthodesDans cette étude prospective randomisée, nous avons inclus des patientes de classe ASA 1, proposées pour césarienne à froid sous rachianesthésie :– groupe 1 : reçoit une rachianesthésie avec 100 μg de morphine en intrathécal ;– groupe 2 : reçoit une rachianesthésie sans morphine avec un TAP block bilatéral à la bupivacaïne 0,25 %.Les patientes incluses dans cette étude ont bénéficié d’un protocole de réhabilitation précoce basé sur la limitation des apports hydriques peropératoire, ablation de la sonde vésicale à H4 postopératoire, ablation de la perfusion dès H4 et ablation du cathéter périphérique à H24, reprise précoce de l’alimentation orale dès H6, et relais du traitement antalgique par voie orale dès H6. Le 1erlever a été tenté à H4 ; H7 et H10 postopératoire.RésultatsULes données démographiquesU (âge, poids, taille) des 2 groupes ont été comparables ainsi que les Udonnées peropératoireU (durée de l’acte, durée de l’anesthésie, le saignement, l’état hémodynamique peropératoire, la dose d’éphédrine utilisée). ULe délai du 1erleverU avec marche a été plus court pour le groupe II (14,36 h vs 9,22 h ;p = 0,036). ULe rétablissement du transitU était plus rapide pour le groupe II (11,14 h vs 7,67 h ; p = 0,005). Ceci malgré que le niveau de Udouleurs estimé par EVAU était plus important dans le groupe II au-delà de H6. La durée d’hospitalisation était plus courte dans le groupe II (29,8 h) en comparaison avec le groupe I (26,7 h) ;p = 0,038.DiscussionMême si l’effet analgésique du TAP bloc a été prouvé dans plusieurs études, sa place dans les protocoles de réhabilitations précoce postcésarienne reste controversée. Dans la littérature, aucune étude n’a évalué l’efficacité de cette technique sur lefast trackingaprès césarienne. Selon notre étude, il paraît que le TAP pourrait favoriser la réhabilitation précoce malgré que son effet analgésique est limité dans le temps.

 Source : Elsevier-Masson
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Zghal J, Boujelben M, Elleuch S, Bouattour O, Fekih S, Kolsi K. Quelle technique analgésique pour une meilleure réhabilitation précoce après césarienne : étude prospective randomisée à propos de 40 cas (résultats préliminaires). Anesthésie & Réanimation. 2015 Sep;1:A386-A387.
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Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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