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Hypothermie accidentelle chez le traumatisé grave

Auteurs : Vardon F1, Mrozek S1, Geeraerts T, Fourcade O1
Affiliations : 1CHU de Toulouse, université de Toulouse 3 Paul-Sabatier, équipe d’accueil « modélisation de l’agression tissulaire et nociceptive », pôle anesthésie-réanimation, 31059 Toulouse, France
Date 2014 Juin 10, Vol 1, Num 3, pp 238-247Revue : Anesthésie & RéanimationDOI : 10.1016/j.anrea.2014.11.004
Mise au point
Résumé

L’hypothermie fait partie, avec l’acidose et la coagulopathie, de la triade létale aggravant le pronostic des traumatisés graves. Si l’hypothermie accidentelle est facile à reconnaître par une simple mesure, elle n’en reste pas moins délétère si elle n’est pas prévenue ou traitée dès la phase initiale de la prise en charge du patient. Elle est multifactorielle et est un facteur de risque de mortalité chez le traumatisé grave. Les conséquences de l’hypothermie sont multiples : elle modifie la contractilité myocardique et favorise les arythmies. Elle participe à la coagulopathie traumatique. Du point de vue immunologique, elle diminue la réponse inflammatoire et augmente le taux de pneumopathies chez le traumatisé. Elle diminue l’élimination des médicaments utilisés pour l’anesthésie et la sédation et perturbe l’interprétation des dosages biologiques en particulier, elle entraîne une surestimation de l’activité des facteurs de la coagulation. Cette mise au point se propose de détailler les conséquences physiopathologiques de l’hypothermie, ainsi que les principales recommandations récemment formulées sur ce thème.

Mot-clés auteurs
Hypothermie; Polytraumatisé; Hémostase; Mortalité; Coagulopathie;
 Source : Elsevier-Masson
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Vardon F, Mrozek S, Geeraerts T, Fourcade O. Hypothermie accidentelle chez le traumatisé grave. Anesthésie & Réanimation. 2014 Juin 10;1(3):238-247.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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