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De l’individu à la personne, le changement de paradigme de la société postmoderne

Auteurs : Maffesoli M1
Affiliations : 1CEAQ, Paris. Laboratoire d’éthique médicale et de Médecine légale (LEMML) Université Paris Descartes, 45, rue des Saints Pères, 75006 Paris
Date 2016 Octobre 20, Vol 2, Num 4, pp 568-573Revue : Ethics, Medicine and Public Health - Ethique, Médecine et Politiques PubliquesDOI : 10.1016/j.jemep.2016.09.005
Dossier / Méditations philosophiques
Résumé

La société moderne s’était construite sur le primat de l’individu, un individu maître de lui comme de l’univers et lié aux autres membres de la société par le contrat social. Tout autre est la forme de lien social qui lie les uns aux autres les membres de la société postmoderne : en effet, ce qui me définit d’abord, c’est mon appartenance à une tribu, à diverses parmi les tribus qui constituent une société. Le principe individualiste a cédé la place au tribalisme, c’est-à-dire aux agrégations émotionnelles et contextuelles qui rassemblent, sans projet défini, les personnes. On passe ainsi de l’identité politique, économique, socioprofessionnelle individuelle aux identifications multiples que permet l’appartenance à diverses tribus. « Je est un autre », c’est là la caractéristique essentielle de la postmodernité.

Mot-clés auteurs
Personne; Postmodernisme; Sociologie; Éthique; Individu;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Maffesoli M. De l’individu à la personne, le changement de paradigme de la société postmoderne. Ethics, Medicine and Public Health - Ethique, Médecine et Politiques Publiques. 2016 Oct 20;2(4):568-573.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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