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Quand le protoxyde d’azote ne fait plus rire : épidémiologie, aspects analytiques, incidences clinique et médico-judiciaire

Auteurs : Marillier M1, Karila L2, Miguet-Alfonsi C3
Affiliations : 1Santé publique France, Paris, France2Département de psychiatrie et addictologie, hopital universitaire Paul-Brousse–AP–HP, Villejuif, France3Service pharmacologie clinique et toxicologie, centre hospitalier régional universitaire de Besançon, Besançon, France
Date 2020 Décembre, Vol 32, Num 4, Supplement, pp S16-S16Revue : Toxicologie Analytique et CliniqueDOI : 10.1016/j.toxac.2020.09.039
O10
Résumé

ObjectifsLe 11/12/2019, le Sénat adoptait la proposition de loi tendant à protéger les mineurs des usages dangereux du protoxyde d’azote (N2O). Cette utilisation n’est pas récente, son abus non plus. Néanmoins, ces dernières années sont marquées par un regain d’intérêt de son usage récréatif, notamment par une population jeune, souvent en association avec d’autres substances psychoactives. Les conséquences médicales et médicolégales potentiellement graves que ce détournement peut entrainer en font actuellement une préoccupation grandissante des cliniciens et toxicologues. Il s’agit ici de faire un état des lieux de la littérature scientifique sur le sujet.MéthodeDifférentes sources d’informations : littérature scientifique, base de données Pubmed (mots clés « nitrous oxide » « nitrous oxide abuse « nitrous oxide death » « nitrous oxide toxicology »), forums, réseaux sociaux et médias ont été consultées avec afin de faire une revue des données clinique et toxicologiques sur l’abus de N2O.RésultatsLes données épidémiologiques du détournement du N2O restent pauvres et certaines sont anciennes. Déjà en 1979, Rosenberg décrivait que 20 % des étudiants américains en médecine et dentaire détournaient le N2O. Le Crime Survey for England and Wales 2018/2019 a relevé un usage dans l’année de 8,7 % chez les 16–24 ans (soit la 2esubstance la plus utilisée après le cannabis). En France, dès les années 2000, l’observatoire français des drogues et des toxicomanies décrivait des usages grandissants dans le milieu festif techno-alternatif. Aujourd’hui, l’utilisation semble s’être élargie à des espaces festifs plus généralistes. Peu de données sur le détournement par les jeunes sont disponibles. L’étude I-SHARE rapporte une expérimentation de N2O chez les étudiants de 24 % e...

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 Source : Elsevier-Masson
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Marillier M, Karila L, Miguet-Alfonsi C. Quand le protoxyde d’azote ne fait plus rire : épidémiologie, aspects analytiques, incidences clinique et médico-judiciaire. Toxicologie Analytique et Clinique. 2020 Déc;32(4):S16-S16.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 28/11/2020.


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