Se connecter
Rechercher

Nouvelles drogues de synthèse (NDS) et dépistage urinaire : une bonne connaissance des réactifs s’impose

Auteurs : Gandemer L1, Peters M1, Ferec S1, Lelièvre B1, Abbara C1, Gégu C2, Bretaudeau-Deguigne M2, Boels D2, Turcant A
Affiliations : 1Laboratoire pharmacologie, toxicologie, CHU Angers, France2Centre antipoison, CHU Angers France
Date 2014 Décembre, Vol 26, Num 4, pp 223-223Revue : Toxicologie Analytique et CliniqueDOI : 10.1016/j.toxac.2014.09.031
28
Résumé

IntroductionLes NDS de type amphétamines sont de plus en plus souvent évoquées lors d’hospitalisation de patients pour état d’agitation accompagné ou non d’hallucinations. Les dépistages urinaires de stupéfiants classiques sont le plus souvent effectués pour documenter ces états cliniques mais peu de données mentionnent la réactivité de ces NDS avec les tests généralement utilisés. Cinquante-deux substances (16 amphétamines, 15 cathinones, 11 séries 2 C, 3 pipérazines, 7 divers) ont donc été évaluées avec 4 réactifs différents afin d’évaluer cette potentielle réactivité.Matériels et méthodesTrois réactifs d’immunoenzymologie (EIA Multigent®amphétamine–AM et ecstasy–E) et d’immunopolarisation de fluorescence (FPIA) ont été utilisés sur automates Abbott (Architect®, AXsym®) ainsi qu’un test immunochromatographique (IC–multiline 5, BMD). Chaque substance (solution pure à 1 mg/mL méthanol) a été ajoutée à une urine témoin à une concentration de 10 mg/L. Les seuils de positivité pour les réactifs liquides ont été choisis à 0,5 mg/L. En cas de positivité, des tests complémentaires ont été effectués sur des dilutions appropriées pour évaluer la limite de sensibilité.RésultatsAucune cathinone testée, sauf la cathine et la 4-méthyléthylcathinone (4-MEC) ne présente de réactivité croisée à la concentration évaluée. Les molécules 2C-X ainsi que les pipérazines ne sont également pas détectées. Seules les substances proches structurellement de l’amphétamine ou de l’ecstasy présentent une réactivité croisée partielle (Tableau 1).ConclusionCes données illustrent la difficulté de diagnostic de ces expositions aux NDS avec la nécessité, pour les résultats positifs, de confirmation avec identification voire quantification par chromatographie gaz (CPG/SM) ou liquide (CLHP-UV-BD ou CLHP-SM/SM) en raison des réactions croisées et, pour les nombreux résultats négatifs, d’une identification - quantification par les mêmes méthodes chromatographiques.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Gandemer L, Peters M, Ferec S, Lelièvre B, Abbara C, Gégu C, Bretaudeau-Deguigne M, Boels D, Turcant A. Nouvelles drogues de synthèse (NDS) et dépistage urinaire : une bonne connaissance des réactifs s’impose. Toxicologie Analytique et Clinique. 2014 Déc;26(4):223-223.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.