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Virus de la rage

Auteurs : Dacheux L, Parize P, Bourhy HDate 2017 Décembre, Vol 12, Num 4, pp 1-14Revue : EMC - Biologie médicaleType de publication : revue de la littérature; DOI : 10.1016/S2211-9698(17)74970-9
Virologie
Résumé

Le virus de la rage appartient au genreLyssaviruset à la famille desRhabdoviridae. L’infection par ce virus neurotrope provoque une encéphalomyélite mortelle chez les mammifères. La transmission de l’agent de cette zoonose à l’homme est accidentelle, mais une fois la maladie déclarée l’issue est toujours fatale. Cette évolution vers une encéphalite mortelle est évitable avant l’apparition des symptômes neurologiques par une prophylaxie qui doit être entreprise sans délai après la contamination supposée dans un centre antirabique agréé et qui comprend une vaccination et une sérothérapie le cas échéant. Le diagnostic biologique de la rage est du ressort exclusif de centres de référence désignés par les autorités nationales. Une fois la maladie déclarée, le diagnostic intra-vitam peut être réalisé chez l’homme par la détection d’acides ribonucléiques viraux dans la peau et les fluides biologiques. En post mortem, il repose sur la mise en évidence d’antigènes rabiques dans les tissus cérébraux ou sur l’isolement viral en culture cellulaire, que ce soit chez l’homme (cas exceptionnel en France) ou chez l’animal. En France, la rage vulpine apparue en 1968 dans l’Est a été éradiquée depuis 1998. Cependant, les problèmes actuels posés par la rage sont liés d’une part à l’existence d’un cycle épidémiologique particulier chez les chiroptères, et surtout de compagnie ou exceptionnellement sauvages en phase d’incubation, et d’autre part au risque d’infection chez les voyageurs dans les pays d’enzootie rabique. La rage figure parmi les premières causes de mortalité liée à une maladie infectieuse au niveau mondial. Face à ces risques, il existe des services de « conseils aux voyageurs » et des recommandations officielles précises, en particulier concernant la vaccination des personnes et des animaux ainsi que la prévention de la contamination humaine par un comportement adéquat vis-à-vis d’animaux potentiellement infectés et excréteurs, qui doivent être respectées.

Mot-clés auteurs
Lyssavirus; Virus de la rage; Encéphalite; Zoonose; Vaccination; Immunoglobulines; Neurotropisme; Chien;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Dacheux L, Parize P, Bourhy H. Virus de la rage. EMC - Biologie médicale. 2017 Déc;12(4):1-14.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2020.


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