Le virus de l’hépatite C (VHC) est un virus hépatotrope, capable d’établir des infections chroniques chez l’homme. Il appartient à la famille desFlaviviridae, famille de virus enveloppés dont l’information génétique est portée par une molécule d’acide ribonucléique (ARN) simple brin, d’une longueur d’environ 9600 nucléotides, qui code dix protéines structurales et non structurales. Le VHC est responsable d’hépatites aiguës le plus souvent asymptomatique et induit dans 60 à 90 % des cas une infection persistante à l’origine d’une hépatite chronique associée à des degrés divers à une activité nécroti-inflammatoire et à une fibrose hépatique. Les principales complications de l’hépatite chronique C sont la cirrhose et le carcinome hépatocellulaire à l’origine de plus de 2500 décès en France. Le diagnostic virologique repose sur la détection des anticorps anti-VHC par une méthode immunoenzymatique et la détection de l’ARN viral à l’aide d’une technique moléculaire sensible. Il n’existe à l’heure actuelle pas de vaccin. L’utilisation de drogues par voie veineuse représente la première cause de transmission de l’infection virale C. Contrairement à d’autres infections chroniques d’étiologie virale, l’infection chronique par le VHC peut être guérie par les traitements antiviraux. Plusieurs options thérapeutiques, avec ou sans interféron, sont désormais disponibles en fonction du génotype viral. L’éradication du virus est obtenue chez plus de 90 % des patients.