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Journées nationales de notification des effets indésirables médicamenteux au Maroc : expérience de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V

Auteurs : Moutaouakkil Y1, Nchinech N1, Latt EEV1, Cherrah Y1, Lamsaouri J2, Tebaa A3, Bencheikh RS3, Bousliman Y1
Affiliations : 1Université Mohammed V, faculté de médecine et de pharmacie, Laboratoire de pharmacologie-toxicologie, Rabat, Maroc2Université Mohammed V, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, faculté de médecine et de pharmacie, pôle pharmacie, Rabat, Maroc3Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc
Date 2020 Juin, Vol 55, Num 2, pp 158-166Revue : Le Pharmacien Hospitalier et ClinicienType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.phclin.2019.12.007
Article original
Résumé

IntroductionLes effets indésirables médicamenteux (EIM) restent un problème de santé publique, en termes de nombre d’hospitalisations et de décès. Notre étude consiste à évaluer la qualité de rédaction des EIM déclarés par les professionnels de santé de l’Hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat lors de la journée nationale de notification en pharmacovigilance, ainsi que leur pertinence globale.Matériels et méthodesUne étude prospective observationnelle a été instaurée le 23 mai 2019 lors de la journée nationale de notification en pharmacovigilance, Dans le cadre de la collaboration et d’échanges d’informations avec le centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, concernant les déclarations d’EIM notifiés par les professionnels de santé de l’Hôpital militaire d’instruction Mohammed V. L’ampleur dans laquelle les informations cliniques pertinentes ont été rapportées a été évaluée, à l’aide d’un outil de documentation clinique (ClinDoc)RésultatsAu cours de la période d’étude, 103 fiches de notification d’EI rédigées par les professionnels de santé de l’Hôpital militaire d’instruction Mohammed V correspondant à 103 patients ont été analysées. On note une prédominance masculine (77,67 %) et un sex-ratio égal à 3,47, l’âge moyen est de 49,27 ans avec des extrêmes allant de 7 à 72 ans. Il y avait 125 médicaments incriminés pour 103 déclarations. Les principales classes médicamenteuses en cause selon la classification ATC sont les anti-infectieux, les médicaments des voies digestives et du métabolisme, les médicaments du système nerveux central, et cardiovasculaire. Dans notre étude, les EIM les plus fréquents sont les affections gastro-intestinales, les affections respiratoires et les affections du métabolisme et de la nutrition. Un tiers des EIM dans notre étude étaient évitables. Dans notre étude, 82,52 % des fiches de notifications étaient classées comme « bien documentée », 16,50 % comme « légèrement documentée » et 0,97 % comme « mal documentée ».ConclusionL’organisation des journées nationales de notification en pharmacovigilance est indispensable permettant d’encourager les professionnels de santé à déclarer davantage les effets indésirables médicamenteux.

Mot-clés auteurs
ClinDoc; Effets indésirables médicamenteux; Notification; Pertinence; Pharmacovigilance;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Moutaouakkil Y, Nchinech N, Latt EEV, Cherrah Y, Lamsaouri J, Tebaa A, Bencheikh RS, Bousliman Y. Journées nationales de notification des effets indésirables médicamenteux au Maroc : expérience de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V. Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien. 2020 Juin;55(2):158-166.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2020.


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