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Gliptines : laquelle choisir ?

Auteurs : Cartet E1, Jandot E1, Rachidi-Koussa H2, Pont E1
Affiliations : 1Service pharmacie, centre hospitalier Pierre-Oudot, Bourgoin-Jallieu, France2Service endocrinologie, centre hospitalier Pierre-Oudot, Bourgoin-Jallieu, France
Date 2017 Mars, Vol 52, Num 1, pp e26-e27Revue : Le Pharmacien Hospitalier et ClinicienDOI : 10.1016/j.phclin.2017.01.068
F-PCL-62
Résumé

IntroductionLes gliptines ou inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 sont indiquées chez le patient diabétique de type 2, après échec d’une monothérapie ou bithérapie comprenant de la metformine. L’objectif de cette étude est de comparer les différentes gliptines commercialisées en France afin d’établir des recommandations de prescription au sein de l’établissement.MéthodeLes études cliniques sur les gliptines retrouvent une efficacité et une tolérance comparable. Un travail de recherche bibliographique a été entrepris afin de comparer les différentes gliptines disponibles en France par rapport à leurs modalités de prescription, à savoir : schéma posologique, forme galénique, pharmacocinétique, adaptation posologique en cas d’insuffisance rénale (IR) ou hépatique, effets indésirables (EI), interactions médicamenteuses (IM). Une comparaison de leurs coûts en ville a également été réalisée.RésultatsCinq gliptines ont l’autorisation de mise sur le marché en France : vildagliptine (VDG), sitagliptine (STG), saxagliptine (SXG), linagliptine et alogliptine. Cependant, seules les trois premières sont actuellement commercialisées en France. Concernant le schéma posologique : STG et SXG présentent l’avantage d’une seule prise quotidienne. L’élimination des gliptines étant pour toutes urinaire, une adaptation posologique est recommandée en cas d’IR modérée. Or la forme galénique de STG et SXG n’est pas adaptée en cas de clairance de la créatinine inférieure à 30 et 60 mL/min. respectivement. Les gliptines ont un profil d’EI commun. Cependant, des EI plus spécifiques ont été décrits, comme des troubles de la conduction cardiaque avec VDG ou des atteintes hépatiques avec VDG et SXG. Des IM avec les inhibiteurs et inducteurs du CYP 3A4 sont décrites pour SXG ainsi qu’avec les inhibiteurs de la glycoprotéine P pour SXG et STG. Leur coût en ville est semblable (1,17€/jour pour VDG et 1,30€/jour pour STG/SXG).Discussion – conclusionAu vu des éléments cliniques et économiques, l’étude met en évidence plusieurs avantages concernant la VDG : forme galénique adaptée et moins d’IM. Un document de bon usage synthétisant les avantages et inconvénients des différentes gliptines a été réalisé en collaboration avec les endocrinologues afin d’aider les praticiens dans leur choix de prescription. Cette collaboration médecins–pharmaciens s’inscrit dans une démarche efficiente et multidisciplinaire de standardisation des pratiques et d’amélioration de la sécurité de la prise en charge médicamenteuse des patients.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Cartet E, Jandot E, Rachidi-Koussa H, Pont E. Gliptines : laquelle choisir ?. Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien. 2017 Mar;52(1):e26-e27.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 08/04/2017.


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