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Optimisation de la cotation des actes par l’intermédiaire des comorbidités médicales associées : mise en place d’une collaboration entre la pharmacie et le département d’information médicale

Auteurs : Cholley T, Bichard D1, Dussaucy A2, Antraigue M2, Limat S1
Affiliations : 1Pôle pharmaceutique, CHRU Jean-Minjoz, 3, boulevard Alexandre-Fleming, 25030 Besançon2Département d’information médicale, CHRU Jean-Minjoz, 3, boulevard Alexandre-Fleming, 25030 Besançon
Date 2015 Septembre, Vol 50, Num 3, pp 336-336Revue : Le Pharmacien Hospitalier et ClinicienDOI : 10.1016/j.phclin.2015.07.058
PCL-37
Résumé

Introduction et objectifsDepuis 2004 et la tarification à l’activité, la cotation des actes ainsi que leurs niveaux de sévérité définis par les comorbidités médicales associées (CMA) représente un enjeu majeur. Par son activité de pharmacie clinique, la pharmacie peut être un atout dans la cotation dans la mesure où certains médicaments peuvent être caractéristiques d’une CMA.L’objectif est d’évaluer l’apport de la pharmacie dans la cotation et la valorisation des séjours.MéthodesUn référentiel a été créé et associe les médicaments à une CMA soit spécifiquement de par son AMM (grade I) soit via d’autres critères tels que posologie, galénique, etc. (grade II). Une extraction des séjours où les prescriptions contenaient au moins un des médicaments grade I du référentiel a été réalisée sur une période de 10 mois. Un système expert analyse les séjours GHS et les compare aux informations extraites pour déterminer si la CMA est présente ou non dans la cotation du séjour. Le diagnostic principal et certains critères d’exclusion (bornes de séjours, notion de décès, exclusion au titre du diagnostic principal) ont été pris en compte.Deux axes ont été étudiés : une étude de concordance théorique des données et une étude en vie réelle sur un échantillon de dossiers.RésultatsSur les 2017 séjours étudiés, 6 % n’étaient pas retrouvés dans la base PMSI, 11 % contenaient la CMA recherchée et 29 % pouvaient voir leur GHS valorisé (les 54 % restants n’étant pas impactés). Les CMA les plus fréquemment omises sont les maladies de Parkinson, d’Alzheimer et les infections urinaires. L’ajout des CMA sur ces séjours donnerait un gain simulé de 1 145 960 € pour un an (sur la base de 100 % de services informatisés). L’étude de dossiers (n = 15) montre que dans 55 % des cas, la CMA peut effectivement être ajoutée avec une valorisation réelle de 10 777 € (extrapolation à 733 416 € pour un an avec 100 % des services informatisés).Discussion et conclusionsCette étude montre que dans un tiers des cas (29 %) l’ajout d’une CMA peut permettre une meilleure valorisation des séjours. La variabilité des pratiques et les utilisations hors AMM constituent les principaux freins au développement de l’outil. L’absence de données dans le dossier médical empêche la cotation idéale des séjours et nécessite un travail de sensibilisation des professionnels de santé et un travail sur les systèmes d’information. Il peut être intéressant d’élargir ce système aux médicaments de grade II dans le cadre de l’analyse pharmaceutique.

 Source : Elsevier-Masson
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Cholley T, Bichard D, Dussaucy A, Antraigue M, Limat S. Optimisation de la cotation des actes par l’intermédiaire des comorbidités médicales associées : mise en place d’une collaboration entre la pharmacie et le département d’information médicale. Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien. 2015 Sep;50(3):336-336.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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