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Hystéroscopie opératoire

Auteurs : Fernandez H, Gervaise A1, Garbin O2, Levaillant J-M3
Affiliations : 1Service de gynécologie-obstétrique, Centre hospitalier universitaire Bicêtre, 78, avenue du Général-Leclerc, 94275 Le Kremlin Bicêtre, France2Centre médicochirurgical obstétrical, 19, rue Louis-Pasteur, 67300 Schiltigheim, France3Service de gynécologie-obstétrique, Centre hospitalier universitaire Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94270 Le Kremlin Bicêtre, France
Date 2015 Octobre, Vol 10, Num 1, pp 1-20Revue : EMC - Techniques chirurgicales - GynécologieType de publication : revue de la littérature; DOI : 10.1016/S2211-0666(15)65485-8
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Résumé

L’hystéroscopie est devenue en 20 ans une chirurgie indiscutée et indiscutable bien qu’elle ne soit malheureusement pas toujours considérée par tous comme une chirurgie à part entière. Elle nécessite un apprentissage précis car une mauvaise indication ou un échec technique peuvent avoir des conséquences définitives sur les possibilités de reproduction des femmes. Le désir de plus en plus tardif des couples de procréer doit justifier de la part des chirurgiens de maintenir ou de reconstruire une cavité utérine apte à concevoir. L’approche diagnostique des pathologies par l’échographie 2D–3D, par l’hystérosonographie et par l’hystéroscopie diagnostique réalisée en consultation permet de définir la stratégie thérapeutique avant même qu’une patiente pénètre dans une salle opératoire. L’imagerie par résonance magnétique a parfois des indications pour compléter ces éléments diagnostiques. Une partie des pathologies peut être traitée sans anesthésie suivant le concept du « voir et traiter ». Lors de l’hystéroscopie diagnostique pratiquée avec des chemises à double courant, on peut introduire une instrumentation mécanique ou bipolaire pour traiter polypes, synéchies, petites cloisons ou petits fibromes, ou encore pour ablation de dispositifs intra-utérins et réalisation d’une contraception définitive. Pour les autres situations, les patientes sont traitées en chirurgie ambulatoire suivant les recommandations des actes traceurs et avec une anesthésie locorégionale ou générale, une introduction des instruments opératoires appropriés soit en 5, 7 ou 9 mm, qui pour ces derniers nécessite une dilatation du col jusqu’à la bougie de Hegar no 10. L’introduction de l’instrumentation dans la cavité utérine permet de traiter l’intégralité des pathologies intracavitaires. Le traitement des synéchies de type 4, le traitement des myomes de type 2 et surtout de type 3 et le traitement de malformations utérines complexes nécessitent un contrôle peropératoire par échographie introduisant alors le concept d’hystéroscopie avancée qui nécessite une courbe d’apprentissage importante. Le futur est de continuer à développer de nouvelles techniques comme la morcélation ou d’autres en devenir. Cependant, en 2015, il est essentiel d’utiliser préférentiellement l’énergie bipolaire pour l’intégralité du traitement des pathologies intracavitaires plutôt que l’énergie monopolaire.

Mot-clés auteurs
Hystéroscopie opératoire; Hystéroscopie avancée; Énergie bipolaire; Échographie 3D;
 Source : Elsevier-Masson
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Fernandez H, Gervaise A, Garbin O, Levaillant J-M. Hystéroscopie opératoire. EMC - Techniques chirurgicales - Gynécologie. 2015 Oct;10(1):1-20.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2020.


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