Un des objectifs majeurs, par ailleurs difficile à atteindre, dans la prise en charge du diabète de type 2 est de protéger la cellule β. Cette stratégie permettrait d’éviter ou retarder la perte structurelle et fonctionnelle progressive qui aboutit à un effondrement inéluctable de l’insulinosécrétion et, donc, à un échappement du contrôle glycémique. La glucotoxicité et la lipotoxicité jouent, de concert, un rôle dans ce processus, et les corriger devrait contribuer à se rapprocher de l’objectif, voire permettre de récupérer la partie réversible du déficit fonctionnel de la cellule β. Nous décrirons les approches non médicamenteuses et pharmacologiques susceptibles d’atténuer les phénomènes de glucotoxicité et de lipotoxicité chez les patients diabétiques de type 2. Récemment, certains espoirs ont été apportés par les agonistes des récepteurs du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) et les inhibiteurs des cotransporteurs sodium-glucose de type 2 (SGLT2).