Notre pays est confronté à un phénomène de vieillissement et de montée en puissance des maladies chroniques, comme le diabète de type 2, et les patients atteints de plusieurs maladies. Ceci s’accompagne de dépenses de santé considérables, et d’un besoin de changements organisationnels majeurs. Ces changements organisationnels placent le soin de premier recours au centre du dispositif. Ils valorisent le travail en réseaux, l’ambulatoire en général, et l’approche par l’éducation thérapeutique en dehors de l’hôpital pour la plupart des maladies chroniques courantes, et devront favoriser la prise en charge éducative pluri-pathologie. Le monde de la santé vit un tournant et subit de profonds changements, et le métier de diabétologue, hospitalier comme libéral, doit s’associer à ces évolutions. Il doit y contribuer activement, faute de quoi, il pourrait perdre sa raison d’être au détriment même des patients.