La nécrobiose lipoïdique chez les patients diabétiques est une manifestation dermatologique classique, bien connue, surtout chez de jeunes patientes ayant un diabète de type 1, mais qui est devenue très rare dans nos pays depuis deux décennies environ. Faut-il y voir là le reflet d’une prise en charge glycémique plus stricte durant cette même période ? Ceci plaide aussi en faveur d’une conséquence directe de la microangiopathie. Son traitement demeure délicat, basé sur des soins locaux, la corticothérapie d’abord, mais de nombreuses autres thérapeutiques locales ou générales ont été rapportées, avec des résultats très inégaux et portant sur très peu de cas.