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Kyste anévrismal des os

Auteurs : Malghem J, Lecouvet F1, Docquier P-L2, Galant C3, Omoumi P1, Maldague B1, Delloye C2, Vande Berg B1
Affiliations : 1Service d’imagerie, Cliniques universitaires Saint-Luc, Université catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique2Service d’orthopédie, Cliniques universitaires Saint-Luc, Université catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique3Service d’anatomie pathologique, Cliniques universitaires-Saint Luc, Université catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique
Date 2012 Juin, Vol 7, Num 2, pp 1-16Revue : EMC - Radiologie et imagerie médicale - Musculosquelettique – Neurologique - MaxillofacialeType de publication : revue de la littérature; DOI : 10.1016/S1879-8551(12)49909-2
Tumeurs osseuses
Résumé

Le kyste anévrismal est une tumeur osseuse relativement rare, qui survient essentiellement chez des sujets jeunes, dans des localisations très variées (os longs, rachis, pelvis, etc.). C’est une lésion expansive, constituée de logettes contenant du sang non cailloté, séparées par des cloisons souvent fines, parfois plus épaisses ou dominantes (kyste anévrismal « solide »). La lésion peut être associée à une autre tumeur osseuse (kyste anévrismal « secondaire »). L’aspect radiologique est très variable en fonction du stade évolutif. En phase de développement actif, la lésion peut être très expansive et poser le diagnostic différentiel difficile avec une tumeur maligne. En phase de stabilisation, les cloisons s’ossifient, donnant un aspect plus caractéristique « en bulles des savon ». En phase de guérison, la lésion devient une masse osseuse plus ou moins dense à structure trabéculaire plus ou moins irrégulière. La guérison peut être obtenue par divers traitements (curetage, embolisation, etc.), mais les récidives sont fréquentes. À l’inverse, des guérisons peuvent être observées après simple biopsie ou même spontanément. En tomodensitométrie (TDM) et imagerie par résonance magnétique (IRM), la lésion comporte typiquement des niveaux horizontaux « fluide-fluide » résultant de la sédimentation du sang dans les logettes. Mais des niveaux similaires peuvent être rencontrés dans de nombreuses autres tumeurs bénignes ou malignes. En phase de guérison, le contenu du processus expansif qui a régressé est plus ou moins remplacé par de la graisse médullaire. L’aspect en imagerie peut être très suggestif d’un kyste anévrismal quand la masse est constituée exclusivement par des logettes à parois fines contenant un liquide sanguin sédimentant mais, même dans ce cas, le diagnostic différentiel avec un ostéosarcome télangiectasique reste difficile. En pratique, le diagnostic n’est très caractéristique que dans un nombre limité de cas. Quand l’aspect typique n’est pas complet, le diagnostic ne peut pas être posé par l’imagerie seule.

Mot-clés auteurs
Kyste anévrismal; Kyste anévrismal solide; Kyste osseux; Tumeur osseuse; Imagerie; Niveaux fluide-fluide;
 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Malghem J, Lecouvet F, Docquier P-L, Galant C, Omoumi P, Maldague B, Delloye C, Vande Berg B. Kyste anévrismal des os. EMC - Radiologie et imagerie médicale - Musculosquelettique – Neurologique - Maxillofaciale. 2012 Juin;7(2):1-16.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 23/10/2019.


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