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Fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus

Auteurs : Vandenbussche E, Nich C1
Affiliations : 1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital européen Georges Pompidou, 20, rue Leblanc, 75908 Paris cedex 15, France
Date 2010, Vol 5, Num 3, pp 1-22Revue : EMC - Radiologie et imagerie médicale - Musculosquelettique – Neurologique - MaxillofacialeType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S1879-8551(10)70839-3
Résumé

Les fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus représentent environ 5 % de la totalité des fractures. Leur fréquence passe à plus de 10 % au-delà de 65 ans, où elles sont la troisième cause de fracture ostéoporotique des membres après les fractures de l'extrémité supérieure du fémur puis du poignet. Les types fracturaires sont très nombreux, de pronostic et de traitement très différents, allant de la simple immobilisation en écharpe à l'arthroplastie totale inversée, en passant par de nombreuses techniques d'ostéosynthèse spécifiques. La grande majorité de ces fractures sont extra-articulaires, simples d'analyse et de traitement souvent orthopédique avec un résultat fonctionnel honorable eu égard à l'âge. Les fractures articulaires sont plus rares, plus complexes, de traitement souvent chirurgical conservateur ou prothétique selon le type de fracture, l'importance du déplacement et la qualité osseuse. Des progrès récents ont été faits d'une part dans la connaissance de l'anatomie et de la vascularisation de l'extrémité supérieure de l'humérus permettant d'apprécier le risque de nécrose ischémique céphalique et, d'autre part, dans la compréhension et donc la classification des fractures complexes grâce à l'imagerie moderne utilisant notamment des reconstructions scanner 3D. Ces dernières années ont également été marquées par le développement de procédés d'ostéosynthèse plus rigides comme les plaques verrouillées et les clous centromédullaires dédiés à cette localisation osseuse, par de nouveaux implants prothétiques spécifiques pour fracture ou encore par l'utilisation des prothèses totales inversées dont les indications restent toutefois à codifier. Le résultat fonctionnel n'est pas toujours à la hauteur des ambitions du chirurgien. En dehors de l'enraidissement postopératoire et des cals vicieux ou pseudarthrose des tubérosités, les raisons en sont la nécrose céphalique après traitement conservateur et les conséquences de malpositions prothétiques et de résorption des tubérosités après arthroplastie.

Mot-clés auteurs
Fracture extrémité supérieure humérus; Fracture humérus proximal; Ostéosynthèse; Prothèse d'épaule;
 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Vandenbussche E, Nich C. Fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus. EMC - Radiologie et imagerie médicale - Musculosquelettique – Neurologique - Maxillofaciale. 2010;5(3):1-22.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2020.


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